Par : Samir Abdel Ghany
Deux des meilleurs sculpteurs égyptiens se sont réunis dans une même exposition. La présentation d’une exposition intitulée « Ce soir » par l’artiste Ramadan Abdel Mo’atamed, a été particulièrement et agréablement surprenante.
Sur cette exposition, il dit que la nuit veut dire « El Hadra », une danse soufie où les gens chantent des éloges de Dieu, que ses yeux ont commencé à voir depuis qu’il était un petit enfant.
Parfois, elle incarne l’expression de joie et de réjouissance pour la naissance du meilleur des hommes : le prophète Mohammad. Parfois c’est l’expression de la joie lors du mariage des enfants, et parfois c’est une expression de l’arrivée d’un nouveau bébé. Parfois c’est de la joie et du bonheur lorsqu’une personne accède à un poste clé et d’autres fois c’est une expression du souvenir de la naissance d’un des saints.
Ainsi, nous trouvons qu’une nuit exprime les sujets importants pour être une raison d’exposition, de sorte que la nuit reste toujours un sujet riche en raison de son vocabulaire et de ses significations qui font de ce mot un objectif inspirant dans les œuvres d’arts plastiques. Un accent est également mis sur le concept d’originalité, dans lequel on retrouve des dimensions esthétiques qui soulignent l’identité de l’entreprise, à travers les personnages, les bâtiments, les meubles, les vêtements et les accessoires pour l’équipement de ces nuits.
Ainsi, on retrouve des dimensions esthétiques dans la nuit à travers la symbolique des couleurs, ainsi que les formations de foules humaines entrelacées avec les bâtiments, l’environnement, et l’interaction du public avec le lecteur et les chanteurs.
Une atmosphère théâtrale se confirme à travers le rôle de chaque élément et sa relation avec les autres éléments. « La nuit » est un événement existant et influent dans la conscience de l’esprit collectif des Égyptiens en raison de ses connotations symboliques et expressives qui restent présentes peu importe les changements de temps.
Youssef Mahmoud, de son côté, nous avait préparé une fête artistique dans une autre salle : Il s’agit d’une exposition intitulée « Des racines » où il a présenté un groupe de ses plus belles sculptures murales de premier plan, qui expriment l’expression la plus authentique de l’identité égyptienne à travers un vocabulaire multiple dans lequel l’artiste a combiné le sens populaire à l’héritage historique.
Les œuvres semblent être l’expression d’une histoire qui remonte à des milliers d’années, mais l’artiste tenait à rendre ses personnages proches du citoyen ordinaire qui aurait pu les voir auparavant sur les murs des maisons de Louxor, d’Assouan et de Nubie. A côté des œuvres de sculpture murale, il y avait des sculptures en bronze et en pierre qui montrent les capacités créatives de l’artiste.
Parmi les choses qui m’ont particulièrement touché et que j’ai beaucoup aimées, il y a un groupe de sketchs dessinés par l’artiste sur papier du calendrier peint avec spontanéité et simplicité. Je vous invite à visiter ces deux expositions qui durent jusqu’au 20 février.