Les flux financiers externes, qui comprennent les envois de fonds, l’aide publique au développement (APD), les investissements directs étrangers (IDE) et d’autres formes de financement international, ont joué au cours des dernières années un rôle important dans les économies des pays d’Afrique du Nord, notamment l’Égypte, le Maroc et la Tunisie, a annoncé la Banque africaine de développement (BAD), selon la MENA.
Ces flux ont d’importants effets sur la croissance économique, la réduction de la pauvreté, le développement du capital humain ainsi que sur la stabilité financière dans la région, a indiqué la BAD, dans son rapport sur les prévisions économique d’Afrique du Nord.
La moyenne des envois de fonds reçus au cours de 2022 se sont élevés à environ 32,3 milliards de dollars pour l’Égypte (environ 7 % du PIB), 11,4 mds d’USD (8 % du PIB) pour le Maroc et 2,1 mds d’USD (4,5 % du PIB local) pour la Tunisie, selon la BAD.
Les IDE représentent au cours des dernières années une source de financement dans certains pays, surtout l’Égypte et le Maroc, alors que dans d’autres pays comme l’Algérie et la Libye ont été moins dépendants des investissements directs étrangers, d’après la BAD.