L’Egypte souhaite renforcer sa coopération avec la Commission européenne -dont elle apprécie les efforts sur l’échiquier climatique- dans le cadre de l’organisation de la COP27, prévue en novembre prochain à Charm El-Cheikh, a affirmé la ministre du Plan et du développement économique, Hala El-Saïd, lors d’un entretien dimanche avec le vice-président exécutif de la Commission européenne en charge du Green deal, Frans Timmermans.
Mme El-Saïd a passé en revue les dossiers sur lesquels son ministère travaille, notamment le plan d’investissement, la stratégie de développement durable Vision Egypte 2030, le programme de réformes structurelles, les normes de la durabilité environnementale dans le but d’accroître les projets verts pour les porter à un pourcentage de 50% d’ici 2024/2025.
La ministre a également évoqué le rôle de son ministère pour améliorer le PIB et la compétitivité de l’économie, de même qu’elle a parlé de l’initiative Vie décente, l’un des plus grands projets de développement dans le monde, qui vise à améliorer les conditions de vie de plus de 58 millions de citoyens et des services qui leur sont dispensés.
M. Timmermans a pour sa part cité les derniers développements de la crise russo-ukrainienne, affirmant que l’Europe jugeait nécessaire de trouver des ressources énergétiques variées, de renforcer la transition au renouvelable et de réduire la consommation d’énergies traditionnelles.
L’UE souhaite renforcer sa coopération avec l’Egypte qui n’est pas seulement une source d’énergies ordinaires mais nouvelles et renouvelables, a indiqué
M. Timmermans, précisant que le partenariat entre les deux bords aurait un rendement économique dans les pays méditerranéens et que le Caire pouvait devenir un centre mondial pour l’énergie renouvelable.