Des rêves impossibles se sont concrétisés, meilleures opportunités d’autonomisation sur tous les niveaux, des réalisations sans précédent, accès aux postes clés ainsi qu’une protection complète grâce à de nouvelles lois et législations. Telle est la situation de la femme durant les huit dernières années. Parmi ses acquis inoubliables, Eve est devenue magistrate et a pu accéder au Parquet général.
A l’occasion de la Journée de la Magistrature qui coïncide avec le 1er octobre de chaque année, la femme remercie le raïs, qui a pu réaliser son rêve en lui accordant le droit d’être nommée dans les organes judiciaires dans le but d’établir le principe de justice et d’égalité constitutionnelle.
Aujourd’hui, les femmes dans ses organes judiciaires comptent 151 juges, 137juges au Conseil d’Etat, 1264 femmes juges à l’Autorité des Affaires de l’État, 2419 juges au Parquet administratif de l’Etat après avoir été nommées lors des deux dernières promotions et 19 femmes nommées au Parquet général. Et le rêve ne cesse de grandir dans l’âge d’or de la femme où elle a pu briser tous les tabous et fondre les glaces qui les renferment dans des stéréotypes lointains.
Le 5 mars 2022, la juge égyptienne Radwa Helmi Ahmed a siégé à sa première audience au Conseil d’État de la capitale, le Caire. Cette femme est entrée dans l’histoire le 5 mars, lorsqu’elle est devenue la première femme juge à siéger au Conseil d’État, un tribunal qui était consacré aux hommes uniquement.
A un moment historique lumineux et significatif dans l’histoire du système judiciaire égyptien, le tribunal pénal du sud de Gizeh a été témoin pour la première fois, le conseiller Hamada El-Sawy, le procureur général a chargé la conseillère Dalia Mahmoud, procureure adjointe, de représenter le Parquet général dans son plaidoyer pénal dans l’affaire du meurtre de l’avocat de Kerdasa.
La conseillère Dalia Mahmoud, procureure adjointe, a comparu pour la première fois en tant que représentante d allégations devant le tribunal pénal du sud de Gizeh présidé par le conseiller Bélal Mohamed Abdel Baqi.
Elle a présenté son plaidoyer et a exigé que la peine maximale soit infligée au meurtrier, l’audience s’est terminée par le renvoi des documents de l’accusé à Son Eminence le Mufti pour exprimer un avis juridique sur son exécution.