La ministre du Plan et du Développement économique, Hala Al-Said, a affirmé que les pays développés avaient fourni des plans de relance, d’un montant d’environ 16 milliards de dollars, pour faire face au confinement dû à la pandémie du coronavirus, selon la MENA.
Dans une allocution prononcée lors de l’inauguration de plusieurs projets nationaux dans le gouvernorat d’Alexandrie, en présence du président Abdel Fattah Al-Sissi, la ministre a déclaré que le monde avait fait face à des crises et des chocs successifs ces dernières années qui avaient causé des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et une flambée des prix depuis fin 2021.
“Les crises successives ont touché tous les pays du monde et aussi touché l’Egypte, avec au début le Covid-19 et ensuite ses variants, puis les répercussions des crises géopolitiques dont la plus importante est celle russo-ukrainienne, et celle énergétique qui a eu un impact sur l’Europe et a provoqué des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, entraînant une hausse des prix de fret et une pénurie importante de matières premières stratégiques (alimentaires et énergétiques) et enfin une flambée des prix”, a dit Mme Al-Said.
Elle a indiqué que lorsque la pandémie sans précédent avait commencé, elle avait entraîné un confinement total dans plusieurs pays du monde et l’arrêt du mouvement de production, et de nombreux pays développés avaient fait face à ce confinement avec un ensemble de plans de relance estimés à près de 16 milliards de dollars.
La ministre du Plan a indiqué qu’au début de 2022, la crise russo-ukrainienne avait démarré, ce qui avait entraîné la croissance des perturbations survenues dans les chaînes d’approvisionnement des marchandises, une grave pénurie de produits et une inflation énorme, notant que 53% des exportations mondiales sont des graines d’huile de tournesol de l’Ukraine, 30% des exportations mondiales de blé proviennent de la Russie et de l’Ukraine, et 14% des exportations de maïs proviennent également des deux pays.
Et la ministre d’ajouter que 17% des exportations mondiales de gaz et 12% de la production de pétrole proviennent de la Russie et de l’Ukraine.
“En raison de la crise russo-ukrainienne et ses conséquences sur le commerce mondial, l’inflation au niveau mondial à la fin de 2019 était près de 2%, aujourd’hui elle est près de 9%, occasionnant une hausse de 6,8% des prix, a-t-elle ajouté.