Le gaspillage alimentaire n’a pas de répit quand surtout il s’agit de fêtes ou de traditions culinaires liées à des événements religieux. Vous pouvez repérer ce gaspillage avec l’avènement du mois de Ramadan.
A présent, avec les crises mondiales, les autorités dans le pays et aussi les instances religieuses appellent à la chasse au gaspillage alimentaire et donc à tempérer les achats en cette période.
Les tables d’iftar sont souvent opulentes et débordent de plats différents. Des achats compulsifs précèdent l’avènement du mois, pour se préparer au mois béni.
C’est vrai, les invitations à l’iftar entre parents et amis sont intéressantes au Ramadan, ce mois que les musulmans attendent impatiemment, mais cela ne doit en aucune sorte être synonyme à gaspillage. Mais, peut-on réconcilier “Ramadan” et “rationalisation”? Oui, il le faut.
Beaucoup de gens appellent donc à lutter contre cette addiction aux achats de produits alimentaires pendant ce mois sacré de Ramadan, tout en préservant son aspect festif par des plats équilibrés et appétissants à des prix accessibles.
Bien que le Ramadan compte moins de repas que les jours ordinaires, paradoxalement, nous dépensons beaucoup plus durant ce mois sacré.
A l’heure de la rupture du jeûne, les familles sont heureuses de se rassembler autour d’une table ornée de toutes sortes de plats et en grande quantité. Les jeûneurs ont ainsi l’embarras du choix devant cette grande quantité de mets, qui finissent souvent par être des surplus et pas mangés.
On donne certaines astuces pour rationaliser la consommation pendant le Ramadan, entre autres : le fait de cuisiner en quantités raisonnables, partager les repas, déposer le surplus dans les mosquées ou les distribuer aux pauvres, consommer ce qui reste le lendemain et aussi le recycler pour en avoir un nouveau plat.
L’esprit du Ramadan est de se ressourcer spirituellement. Le Ramadan ne doit pas être synonyme de surconsommation et d’excès en tout genre. L’islam insiste sur le juste milieu dans tous les domaines, les excès sont à bannir. Nous avons chacun une responsabilité et chacun doit faire sa part de travail en fonction des moyens qu’il a.