L’agression israélienne contre Gaza est un crime de guerre et une violation flagrante du droit international, a dit le roi de Jordanie Abdallah II lors du sommet du Caire pour la paix, organisé dans la nouvelle capitale administrative, selon la MENA.
Ce qui se passe dans la bande de Gaza, comme l’agression israélienne, la destruction des infrastructures et la privation des habitants de nourriture, d’eau et d’électricité, est une violation flagrante du droit humanitaire et un crime de guerre, a expliqué M. Abdallah II, ajoutant que l’arrêt immédiat de la guerre contre Gaza et la protection des civils doit être une priorité.
La situation dans la bande de Gaza est très dangereuse et le silence de la communauté internationale à des conséquences fâcheuses sur ce qui se passe à Gaza, selon le souverain jordanien qui a souligné la nécessité de l’arrêt immédiat de l’agression israélienne.
Il s’est dit attristé par les actes de violence qui ont pris pour cible les civils innocents à Gaza, en Cisjordanie et en Israël, affirmant que le bombardement violent en cours sur Gaza est rejeté à tous les niveaux.
Le bombardement violent en cours sur Gaza constitue une punition collective d’habitants assiégés sans défense, et représente une violation flagrante du droit international, a-t-il signalé.
Acheminer de l’aide humanitaire, du carburant, de la nourriture et des médicaments de manière durable et sans interruption à la bande de Gaza doit être une deuxième priorité, a renchéri le roi de Jordanie qui a indiqué que la troisième priorité consiste dans le rejet catégorique du déplacement forcé des Palestiniens.
Le silence international de la plupart des pays persiste bien que deux semaines se soient écoulées depuis qu’Israël a imposé un siège complet à la bande de Gaza, mais le message que le monde arabe comprend est que la vie des Palestiniens est moins importante que celle des Israéliens. L’application du droit international est facultative et sélective, a-t-il poursuivi.