Au cours des deux dernières décennies, l’idée de “prévenir le vieillissement” a dépassé la science-fiction tout en aboutissant à la science académique rigoureuse fondée sur des preuves. Des experts ont révélé certains médicaments anti-âge qu’on utilise habituellement peut-être sans savoir leurs avantages. Actuellement, 80% des adultes du monde âgés de 65 ans ou plus ont au moins une maladie chronique, tandis que 68% en ont deux ou plus.
La souffrance humaine est énorme, au cours des 30 prochaines années, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans va se multiplier pour atteindre 1,5 milliard, selon Science Fox. Le professeur Nir Barzilai, le directeur de l’Institut de vieillissement à la faculté de médecine de New York explique que la vraie médecine anti-âge consiste à améliorer ce que les scientifiques appellent la “période de santé”. C’est à dire le nombre d’années pendant lesquelles les gens peuvent bien vivre sans souffrir des maladies.
En décembre 2021, des chercheurs de l’Université de l’Académie chinoise des sciences de Shanghai ont révélé qu’un composé naturel qui se trouve dans les pépins de raisin peut prolonger la vie des vieilles souris de 9%, et qui est capable aussi d’améliorer leur habilité. Ce composé cible l’accumulation de cellules fatiguées et usées décrites comme “vieillissantes”. Il est disponible pour les consommateurs dans le médicament de « Quercétine », qui est un pigment végétal présent dans de nombreux fruits et légumes, en tant que complément alimentaire. En effet, les médicaments qui tuent ces cellules vieillissantes, connus sous le nom de «synolates», font partie des traitements anti-âge les plus prometteurs.
Les médicaments de Synolatex comprennent la quercétine, et le dasatinib, approuvé comme médicament contre la leucémie. Des études élaborées sur les animaux ont montré que les médicaments Synolatex peuvent retarder, prévenir ou atténuer plus de 40 maladies, y compris les cancers et divers troubles du cœur, du foie, des reins, des poumons, des yeux et du cerveau. Des scientifiques britanniques recrutent également 3 000 adultes, âgés de 65 à 80 ans, non diabétiques, pour recevoir de la metformine sur quatre ans, un médicament anti-âge prometteur. Pendant ce temps, l’équipe surveillera les biomarqueurs liés à l’âge et le temps nécessaire à chaque patient pour développer une maladie majeure liée à l’âge, tel qu’Alzheimer ou une attaque vasculaire cérébrale. Plutôt que d’examiner la capacité de la metformine à retarder une seule maladie liée à l’âge, comme d’autres essais l’ont fait, cette étude évaluera la capacité du médicament à retarder l’apparition d’une maladie liée à l’âge en général. Il sera démontré si la metformine peut prolonger une durée de vie saine.