Les maths sont considérées par les élèves comme l’une des matières les plus difficiles. Pourtant, certains ont de très bons résultats : est-ce synonyme de don ?
Pensez-vous qu’être bon en maths est synonyme de don ?
Absolument pas ! Un élève bon en maths ne possède pas forcément un don, selon le site www.vousnousils.fr. Nous ne pouvons parler de don que lorsque la personne est vraiment exceptionnelle dans un domaine. S’il s’agit des premiers de la classe, avec de très bons résultats scolaires, ceux-ci ne disposent pas de don mais plutôt d’appétence ou de goût pour les maths, qui se traduit par un grand intérêt pour les jeux et questions de logique par exemple pour les enfants. Jusqu’au collège, les élèves peuvent vivre sur leurs facilités. Lorsque les choses deviennent plus sérieuses, à partir du lycée, le travail devient un facteur-clé dans la réussite. En effet, la régularité dans le travail a une véritable importance dans l’apprentissage des sciences, de la littérature, et bien sûr des mathématiques… L’attention en cours, les révisions, les exercices sont essentiels pour améliorer ses performances et devenir bon dans cette discipline.
A l’opposé, il n’existe pas de don inverse qui condamne l’élève à être mauvais en maths. Certains prennent peur dès qu’ils rencontrent une équation ou un graphique. Mais à force de travail et de pédagogie, tout le monde peut réussir.
Aujourd’hui encore trop d’élèves ont des lacunes en maths. Pourquoi ?
C’est une question compliquée, et il n’y a pas de solution miracle, immédiate.
Tout d’abord, ce sont les conditions dans lesquelles les élèves apprennent les maths qui génèrent pas mal d’échec… et cela dès l’école élémentaire. Une grande place devrait être laissée à la manipulation, à la découverte, au jeu, et aux interactions des mathématiques avec les autres disciplines, notamment l’informatique et la physique … Ces dispositifs d’apprentissage, pas assez présents à l’école, transmettent du plaisir aux enfants. Malheureusement, très tôt, les élèves n’ont plus cette notion de plaisir lorsqu’ils font des maths et cela entraîne un grand nombre d’échec.
Les maths doivent aussi être enseignées avec amour par les profs ! Aujourd’hui, parmi les professeurs des écoles, nous constatons un nombre important d’enseignants issus de cursus littéraires et qui ne portent pas forcément les maths dans leur cœur. Il est difficile d’enseigner une matière que l’on n’apprécie pas vraiment et les élèves doivent certainement le ressentir.
De plus, à tous les niveaux, les enseignants ont subi de nombreux changements de programme, qui peuvent être difficiles à suivre et à appliquer, d’autant qu’ils ont été mis en place très souvent sans leur accord ou même sans les avoir consultés. Nous pouvons aussi nous demander si ces programmes sont bien adaptés aux élèves ?
Pour être bon en maths, comme dans les autres matières, il est primordial d’écouter et d’être assidu en cours, et de bien réviser ses leçons. Il faut aussi travailler régulièrement, maîtriser ses bases et avoir un esprit critique, par exemple se demander si on a vraiment bien compris ce que le professeur est en train d’expliquer. Également, ne pas hésiter à demander de l’aide aux professeurs et pourquoi pas aux parents, si c’est possible. Il existe plusieurs façon d’augmenter ses notes : l’élève peut faire des exercices, lire des leçons sur internet, revoir ses bases grâce à des cours en ligne adaptés à son âge et sa classe, bouquiner… Beaucoup de ressources en ligne permettent de s’améliorer à tous les niveaux (même pour les adultes ).
Enfin, on n’insistera jamais assez sur la curiosité, la lecture, qui sont des atouts fondamentaux pour la réussite et l’apprentissage dans toutes les disciplines.