Le vice-président de la société française Alstom, Andrew DeLeone, a loué les efforts déployés par le gouvernement égyptien et le ministère des Transports, la vision claire du gouvernement et la capacité à prendre les décisions, ce qui encourage les partenaires au développement à assurer un financement facile des projets d’infrastructure, en particulier dans le domaine du transport. D’ici fin juillet 2022, l’offre financière du projet de ligne 6 du métro sera présentée, a ajouté M. DeLeone lors de sa rencontre avec la ministre de la Coopération internationale, Dr Rania Al-Machat, signalant que ce projet peut être présenté comme un projet respectueux de l’environnement lors de la conférence des Nations Unies sur le climat (COP27) à Charm El-Cheikh cette année, apprend-on de l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Le responsable d’Alstom a affirmé qu’ils ont un marché prometteur en Afrique et au Moyen-Orient. La rencontre a de même porté sur les plans de l’entreprise concernant l’électrification ferroviaire et l’alimentation des trains en hydrogène vert, ainsi que sur les efforts visant à implanter l’industrie conformément aux directives du Président Abdel Fattah Al-Sissi, et la formation des techniciens, des ingénieurs et des conducteurs de train. Développer une infrastructure durable pour le secteur des transports en Égypte, et des moyens de transport intelligents est l’un des principaux axes sur lesquels l’Etat compte pour promouvoir l’action climatique, et diriger la transition vers l’économie verte au niveau de la région, a dit Dr Rania Al-Machat. Le secteur du transport est l’un des principaux secteurs qui représentent un cadre de coopération entre l’Egypte et les partenaires au développement multilatéraux et bilatéraux grâce aux financements du développement et à l’assistance technique assurée pour la mise en œuvre de divers projets, a-t-elle signalé. Et d’ajouter que l’Egypte œuvre pour mettre à exécution la vision de développement durable à l’horizon 2030 et la stratégie nationale sur le changement climatique à l’horizon 2050, et s’engage à développer les infrastructures durables compatibles avec l’action climatique et les efforts de transition vers l’économie verte.