Une large foule amassée aux abords de la cathédrale de l’Annonciation d’Athènes, une soixantaine d’altesses royales et têtes couronnées européennes… Les funérailles privées de l’ancien roi de Grèce Constantin II ont finalement réuni du (beau) monde.Les funérailles de Constantin II, dernier roi des Hellènes, décédé le 10 janvier à 82 ans, devaient être strictement privées, « comme pour un simple citoyen » avait demandé le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, visiblement embarrassé à cent jours des élections générales en Grèce. Il a certainement été le premier surpris de découvrir lundi 16 janvier dernier, aux premières heures de l’aube, des centaines de Grecs faire la queue devant la petite chapelle d’Agios Eleftherios pour rendre un dernier hommage à la dépouille mortelle de celui qui fut roi en 1964, contraint à l’exil en 1967 après avoir tenté de renverser la dictature des colonels, avant que la monarchie ne soit abolie en 1974 par un référendum pour lequel il n’eut pas la possibilité de rentrer dans son pays.Frère de l’ex-reine Sofia d’Espagne, Constantin II était également l’époux de la princesse Anne-Marie de Danemark -qu’il avait fait reine consort par leurs noces, alors qu’elle n’avait que 18 ans-, la plus jeune des deux sœurs de la reine Margrethe II. Il était également le parrain du prince William. Si certains s’interrogeaient quant à la présence de ce dernier à ces funérailles, la réponse est non. La famille royale britannique était tout de même représentée par la princesse Anne et son mari Timothy Laurence.