Oussama Chahib est un artiste calme et particulier. Son univers simple et coloré se révèle à travers ses œuvres et ses tableaux. Le Progrès Egyptien l’a interviewé autour de ses œuvres et de son art. Il a raconté très calmement son attachement au monde de la peinture qui a commencé dès sa tendre enfance. « Depuis mon enfance, j’avais une passion pour l’art du dessin, les œuvres des artistes attiraient mon attention et perçaient mon âme. Mon amour pour le dessin s’est révélé très tôt. En cinquième primaire (CM2), j’ai commencé précisément à adorer l’art. Mes premières reproductions étaient celles des personnages historiques, l’art du portrait me paraissait intéressant. J’avoue que mon professeur de dessin était une des raisons de mon attachement à l’art. C’est ainsi que j’ai découvert mon talent et que j’ai veillé à le développer », a-t-il expliqué.
Et de renchérir : « J’ai eu de la chance, tout au long de mes années scolaires, mes professeurs de dessins étaient parmi les meilleurs, voire même des artistes plasticiens de calibre. Tout cela m’a fortement influencé. Chacun d’eux a eu son rôle et parmi leurs conseils : étudie l’art de manière académique. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait : j’ai suivi des études à la Faculté de pédagogie artistique. Ensuite, j’ai obtenu un diplôme de calligraphie arabe ».
Quant à ses sources d’inspiration, Chahib a dit : « Je suis originaire de la ville de Port-Saïd, j’ai été influencé par les grands artistes plasticiens et la calligraphie. Le milieu côtier m’a fortement influencé et inspiré. Des noms m’ont beaucoup inspiré à l’instar de Mamdouh Al-Choubaki, Moustapha Al-Azabi, Moossad Khodeir Al-Boursaïdi, Dr Moustapha Khodeir. J’ai été marqué par d’innombrables écoles artistiques. J’ai cueilli ce qui me convient. Cependant, je préfère les écoles surréaliste, réaliste et romantique. J’ai de même essayé d’exprimer les histoires du Coran et les versets coraniques ». Ses peintures se sont focalisées sur les dossiers arabes, notamment la cause palestinienne qui s’est taillé la part du lion. « Une de mes muses est ma ville : Port-Saïd. Une ville brave et résistante. En ce mois de décembre, mois de l’agression tripartite, je continue à raconter de notre passé historique et héroïque », a-t-il conclu