Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri, a souligné la nécessité des initiatives pour renforcer la gouvernance, trouver des mécanismes de lutte contre le changement climatique et obtenir un soutien financier face aux défis du changement climatique, avant le prochain Sommet sur le climat (COP28), prévu fin 2023 aux Emirats.
Dans une interview accordée a la chaîne CNN, M. Choucri a affirmé l’importance de la contribution de tous ceux qui en sont capables, soulignant que la nature de la plupart de ces engagements est volontaire, comme chaque individu peut évaluer ses capacités à cet égard, a-t-on appris de l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
En réponse à une question sur les capacités d’investissement intensif dans la décarbonisation des options de ressources énergétiques et les limites de la participation du secteur privé à cet égard, le chef de la diplomatie égyptienne a déclaré qu’il espère que cela se produira et que le secteur privé s’intéresse beaucoup aux énergies renouvelables.
A cet égard, Il a fait référence à l’initiative hydrogène vert lancée par l’Egypte, en coopération avec la Belgique, expliquant que l’Égypte aspire à devenir un centre pour l’hydrogène vert.
En ce qui concerne l’évolution de la situation économique en Egypte et de la monnaie locale, M. Choucri a souligné qu’il fallait tenir compte du fait que non seulement l’Egypte était touchée, mais “l’ensemble de la communauté internationale”, soulignant qu’en 2016, l’Egypte avait lancé le programme de réforme économique avec l’aide du Fonds monétaire international, qui à son tour a félicité l’Egypte pour la mise en œuvre de ce programme.
Il a ajouté que l’Egypte avait fait face aux répercussions du coronavirus et de la crise ukrainienne, ajoutant que l’Etat égyptien s’efforçait d’attirer les investissement et cherchait a traiter les défis, indiquant en même temps qu’il fallait prendre en compte les dimensions sociales.