Le ministre des Affaires étrangères et président de la COP 27, Sameh Choucri a participé mardi à une séance virtuelle de haut niveau sur les changements climatiques, dans le cadre de la semaine d’Abou Dhabi sur la durabilité.
Choucri a affirmé que la COP 26 tenue à Glasgow l’an dernier était une démarche importante, après la suspension des négociations en présentiel sur le climat en raison du coronavirus, rapporte le porte-parole du ministère des AE, Ahmed Hafez.
Le chef de la diplomatie a également souligné l’importance de la tenue de la COP 27 en novembre 2022 en Egypte pour orienter les efforts internationaux vers la lutte contre les changements climatiques pendant la prochaine décennie au cours de laquelle davantage de fonds doivent être accordés aux pays en développement pour les aider à honorer les engagements nationaux liés à la réduction des émissions carbone.
Il faut renforcer le rôle de la femme, des jeunes et de la société civile dans cette lutte, étant donné qu’ils sont les catégories les plus affectées par les conséquences des changements climatiques, a dit Choucri.
La Méditerranée et l’Afrique font partie des régions les plus impactées par ces changements et la COP 27 sera une occasion importante de mettre en vedette leurs répercussions sur le continent et d’étaler les efforts des pays africains en ce sens, a-t-il poursuivi.
Le président Abdel Fattah Al-Sissi avait affirmé lors du Forum mondial de la jeunesse (FMJ) la nécessité que la prochaine édition de la COP parvienne à attirer davantage d’investissements propres dans les pays en développement, a indiqué le ministre des AE.