par Galal Aref- Al-Akhbar
Nous souhaitons que la nouvelle année soit porteuse de bien, c’est un souhait commun partagé aussi bien par la grande majorité des Egyptiens que par le ministre de lEducation et de l’Enseignement. Espérons que c’est lannée du retour en force du rôle des écoles après que « lesdits centres » se sont montrés comme un « substitut » aux écoles causant une perturbation dans léquilibre du système éducatif.
Pendant une assez longue période, nous avons mis en garde contre ces fameux « centres » et contre les « leçons particulières » qui ne peuvent en aucun cas remplacer la plus importante institution dans le pays : lécole. Car cette institution est bel et bien responsable de forcer les jeunes, futurs bâtisseurs de la patrie. Ne pas assumer cette responsabilité par l’école est à mon avis un péché impardonnable. Et, tout le monde doit œuvrer de sorte à faire réussir le retour en force de l’école. Tout le monde est aussi bien responsable : que ce soit les institutions de l’État, la société civile, ou encore le ministère de l’Education. Professeurs et élèves sont appelés à être conscients du rôle sacro-saint de l’école, qui est réellement l’unique cure face aux fléaux des centres de leçons particulières. Ces lieux qui transforment les élèves en « clients » et l’enseignant en « héros surnaturel » comme « le soi-disant géant de la chimie ». Et, le processus éducatif n’est plus autre quun crime qui détruit nos enfants et dont les conséquences négatives sont graves. Nous appartenions à des générations chanceuses car dans le temps, l’éducation était un processus noble. Et, les écoles privées ne présentaient pas les meilleurs services, et les leçons particulières nexistaient pas. Nous avions l’habitude d’apprécier lenseignant, et ce dernier était animé par son sens du devoir et par sa quête de nous voir avancer. Jadis, la journée scolaire était un rendez-vous convivial et plein despoir. Aucune contrainte financière : lécole était gratuite et son rôle était comme celui dont on rêve aujourdhui. L’école était en quelque sorte notre second foyer et la porte royale pour se trouver pleinement une place dans le monde à travers le savoir et les connaissances. Seule la compétence comptait.
La situation a bien changé et les problèmes se sont accumulés : nous devons être conscients de la difficulté de cette mission que le ministère de l’Education ne peut assumer seul sans les efforts de la famille ainsi que des institutions gouvernementales et privées. La refonte de léducation ne peut se réaliser du jour au lendemain. Mais, le vrai point de départ : l’école doit revenir à son rôle initial. Les élèves et le professeur y sont des acteurs principaux et par conséquent, nous devons favoriser tous les moyens aptes à améliorer le processus éducatif. Cela permettra de fermer la voie face à la mafia des leçons particulières. Evidemment, cette mafia ne souhaite pas la résurrection de l’école, elle œuvre pour que les centres continuent à contrôler les écoles de sorte à faire de léducation « un commerce ». Et le prix cest l’avenir de la patrie. Nous devons reconnaître que la voie de la réforme du système éducatif passe avant tout par lidentification des erreurs. Et, nous avons déjà effectué plusieurs pas dans ce sens. Tous sont appelés à remplir leur mission en vue de remettre le processus éducatif sur les bons rails : une mission difficile dans des conditions économiques assez particulières. Mais, l’unique pari gagner cest léducation.