Dr Ayman Ashour, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a inauguré, lundi dernier, les activités du lancement de l’Initiative Méditerranée (Programme d’Action Horizon Europe), en présence de Son Excellence Christian Berger, ambassadeur de l’Union européenne en Egypte, de l’Ambassadeur Nasser Kamel, secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, et Mme Maria Christina Russo, directrice de gestion de l’approche globale et de la coopération internationale dans la recherche scientifique et l’innovation à la Commission européenne, en présence de plusieurs présidents d’universités et de chefs de centres de recherche, et un groupe de professeurs et chercheurs, selon un communiqué de presse du Ministère.
Dans son allocution, le ministre a souligné l’appréciation du gouvernement égyptien pour l’appui continu de ses partenaires européens et de l’Union européenne, dans le but de soutenir les efforts de développement en Égypte, notant que cette journée est l’occasion de mettre en exergue la priorité commune de soutenir la recherche scientifique en tant que principal pilier du développement d’une économie fondée sur la connaissance, notant l’importance du programme pour donner à la recherche scientifique toutes les opportunités pour tracer l’avenir et renforcer la coopération en matière de recherche entre les chercheurs égyptiens et européens. L’Union européenne, a-t-il poursuivi, est notre partenaire commercial, d’investissement, touristique et stratégique dans la recherche et l’innovation.
Dr. Achour a indiqué que le développement de la science est l’un des aspects les plus importants de la civilisation et de la force douce des nations, qui se mesure principalement par les esprits et l’innovation, grâce à l’augmentation de la concurrence entre les chercheurs du monde entier dans le domaine de la science. Il a souligné que l’éducation et la recherche sont les principaux moteurs de l’innovation, tout comme l’innovation est le principal moteur de la croissance économique dans toute économie développée.
Le ministre a noté que l’Égypte est à l’aube d’une nouvelle ère de reconstruction, en s’appuyant sur des politiques et des stratégies innovantes qui conduisent à une croissance économique durable, basée sur les connaissances générées par la recherche scientifique, notant que le soutien de l’éducation, de la recherche et de l’innovation constitue l’un des les piliers de base les plus importants pour atteindre les objectifs de développement durable, ainsi que la Vision 2030 de l’Égypte qui représente une étape essentielle dans le cadre du développement global de l’Égypte.
Dr. Achour à encourager les différentes institutions étatiques pour les chercheurs à profiter des opportunités de financement disponibles pour répondre aux besoins réels et aux priorités de la société et de l’industrie et à échanger leurs connaissances et applications respectives pour poursuivre les démarches du développement vers un pays développé et prospère, caractérisé par la justice économique et sociale.
Le ministre a passé en revue les efforts du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour soutenir la participation des chercheurs et des instituts de recherche égyptiens aux programmes de recherche financés par l’Union européenne, depuis la signature de l’accord sur la science, la technologie et l’innovation entre l’Égypte et l’Union européenne en 2005, faisant référence à la participation active et fructueuse de la communauté scientifique et de la recherche en Égypte à de nombreuses activités de coopération scientifique bilatérale et régionale financée par l’Union européenne, qui comprend plusieurs domaines tels que l’énergie, l’agriculture, l’irrigation, le transport, l’information et les technologies de la communication, le logement, la santé, l’environnement et l’éducation. Il a expliqué que cela a été réalisé grâce à la participation à de nombreux programmes de recherche, de développement et d’innovation, menés par Horizon Europe, PRIMA et de nombreuses autres opportunités de financement et autres. Le ministre a indiqué que les piliers du succès de cette coopération scientifique de longue date sont la confiance mutuelle, le respect, les objectifs et les valeurs partagés.
Pour sa part, Maria Cristina Russo a souligné que l’approche globale européenne de la recherche et de l’innovation a renforcé cette longue coopération régionale avec les pays méditerranéens en créant des économies durables qui lient l’innovation scientifique et technologique aux opportunités d’emploi, notant que la coopération avec l’Afrique et la Méditerranée est témoin d’une véritable dynamique positive après des années de travail assidu, notamment avec l’Union Africaine et l’Union pour la Méditerranée.
Pour sa part, l’ambassadeur Christian Berger a ajouté que la recherche et l’innovation font partie des fondements de la coopération de l’Union européenne avec l’Égypte, car c’est un secteur qui joue un rôle clé et qui est étroitement lié à toutes les priorités de coopération qui ont été identifiées dans la région, espérant que les chercheurs et les innovateurs de tous les pays partenaires méditerranéens saisiront les opportunités disponibles pour coopérer avec les chercheurs européens pour soumettre leurs propositions.
En ce qui le concerne, l’ambassadeur Nasser Kamel a mis l’accent sur le rôle de la recherche scientifique pour faire face aux défis de l’époque en utilisant les outils fournis par la coopération avec l’Union européenne et l’Union pour la Méditerranée et ce afin d’atteindre les objectifs visés, ce qui confirme la contribution de la science et de la technologie au développement, en soulignant l’importance de traduire ces objectifs et les résultats de la recherche en étapes claires de mise en œuvre et d’application pour relever les défis de l’époque grâce à des mécanismes et des programmes tels que le programme de recherche Horizon Europe qui est le programme de recherche mondial le plus important et pour améliorer les interrelations entre les opportunités d’emploi et l’innovation.