L’essor attendu de la fintech en Afrique sera essentiellement alimenté par les faibles taux de bancarisation, la forte croissance démographique et la proportion élevée des jeunes au sein de la population générale, selon l’agence Ecofin.
Les revenus cumulés des start-up africaines spécialisées dans les technologies financières (fintech) devraient se multiplier par treize entre 2021 et 2030, selon un rapport publié par Boston Consulting Group.
Le rapport précise que les revenus des jeunes pousses qui révolutionnent la finance africaine devraient progresser à un rythme annuel moyen de 32% d’ici la fin de la décennie en cours, soit le taux de croissance le plus élevé au monde.
Les fintechs pourraient en effet être un moyen de résoudre le problème de l’accès aux services financiers en Afrique, où deux tiers de la population ne disposent pas d’un compte bancaire ou d’un accès complet aux services financiers.