Avec l’avènement du mois sacré de Ramadan, le souci des familles égyptiennes s’affiche dans leurs efforts de mieux vivre une ambiance ramadanesque ZOOM tant attendue. Au sein des ménages, toutes catégories confondues, la mobilisation est de taille depuis l’approche du mois béni car les Egyptiens sont connus pour leur attachement infaillible aux traditions héritées des aïeux. Ils tentent aussi d’adopter des nouveautés et de s’adapter au mieux.
Un effort considérable, surtout qu’on a l’habitude de tout préparer à l’avance et de ne rien laisser au hasard pour que le Ramadan soit accueilli dans une ambiance conviviale et dans un climat de piété et de spiritualité inouïes. Au Nord-Sinaï, Rola Al-Maghrabi est cette jeune fille qui a décidé de casser l’attendu et a commencé à innover dans l’art de la fabrication des tentes ou l’industrie de “khiamiyah”. Elle affirme fabriquer toutes les décorations du Ramadan, relatives aux tissus, aux nappes et aux tentes. Rola fabrique une variété de formes de tissu uni et de toile de jute. Elle combine ces types et sort avec des conceptions innovantes et nouvelles de son genre à l’aide de la machine à coudre ou manuellement.
Rola a appris cet art de sa mère, comme raconte-t-elle, qui a eu l’habitude de décorer leur maison et de créer une ambiance gaie par les produits qu’elle fabriquait. Et du Sinaï à Menoufiya, la plus fameuse femme qui fabrique les fanous ramadanesques, c’est Sayeda Al-Qassas, cette mère de 4 enfants, qui travaille dans ce métier et y excelle.
Sayeda souligne qu’elle travaille le matin, à l’Autorité générale d’alphabétisation des adultes. Le soir, ce sont ces lanternes qui l’attirent et la font entrer dans une ambiance toute autre. J’ai appris le métier et vendu des fanous à l’intérieur du village jusqu’à présent, souligne Sayeda, qui dit vendre des lanternes à un grand nombre de grossistes et de libraires. Sayeda ajoute que le fanous est constitué d’une structure en fer. Il est recouvert d’un emballage en plastique et en carton avec des décorations et des dessins du mois de Ramadan. Les prix des lanternes commencent à partir de 10 LE pour la petite, 20 LE pour la moyenne et la grande lanterne varie de 90 à 120 LE.
Jeune Figure
Hussein Neemat Allah, le récitateur du Saint Coran à la voix d’or
Dieu lui a donné une voix douce, un souffle long. Il est originaire d’une famille pieuse, ce qui lui a donné le mérite d’être un récitateur du Saint Coran. C’est le cheikh Hussein, descendant du vénéré cheikh “Neemat Allah”, le fameux cheikh du village d’Awlad Mehanna à Beleis, qui a appris aux enfants de parcoeuriser le Coran.
Cheikh Hussein est âgé de 57 ans et est originaire de Charkiya. L’imam de la mosquée dudit village raconte qu’il a obtenu sa licence de la Faculté de commerce, Université de Zaqaziq. Il a toujours aimé entendre réciter le Coran, depuis à très bas âge et a commencé à l’apprendre alors qu’il n’avait que 3 ans, au kouttab (école coranique) de son grand-père. A 13 ans, cheikh Hussein avait mémorisé tout le Saint Coran et a commencé à apprendre les différentes méthodes de récitation.
Cheikh Hussein dit qu’il faut entendre bien les récitations des fameux cheikhs comme Moustafa Ismaïl, Abdel Basset Abdel Samad, et les autres, pour être enchanté et bien apprendre la récitation du Coran, surtout que nous sommes au seuil du mois de Ramandan.
Micro – Projet
L’avenir aux véhicules électriques
La société “Al-Nasr” et la société nationale pour l’industrie automobile ont signé un accord, en vertu duquel le projet de vente et de distribution des véhicules électriques en Egypte, verra le jour. Cette nouvelle société créée pour cet objectif sera la première et la plus grande dans ce domaine.
Des services post-vente et de maintenance seront assurés. De même, la société oeuvrera à présenter des solutions pour le financement et l’assurance des véhicules électriques qui seront distribués. Ladite société sera le distributeur exclusif de ces véhicules, localement fabriqués et produits par la société “Al-Nasr” en 2023.
ZOOM
C’est ainsi qu’apparaissent les mosquées du Caire !
Dans la ville des mille minarets, c’est ainsi qu’apparaissent les mosquées. Alors que nous nous approchons du mois béni de Ramadan, un vent de spiritualité souffle sur le pays et notamment dans la capitale, où une atmosphère haute en couleur s’annonce dans toutes les rues et surtout dans les quartiers du Caire islamique. C’est ainsi que la page Facebook “La conscience archéologique” a publié une photo prise par le photographe Hicham Naeem, pour nous présenter une image impressionnante des voûtes et des minarets des différentes mosquées du Caire.