L’Egypte a pris officiellement hier dimanche la présidence de la 27e édition de la Conférence des Etats parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), tenue à Charm El-Cheikh. Le président de la COP26, Alok Sharma, a passé la présidence de la COP27, à Sameh Choucri, ministre égyptien des Affaires étrangères. Le changement climatique menace la vie des hommes, a dit Choucri, lors une allocution, après avoir pris la présidence de la conférence des parties à la convention des Nations unies sur le changement climatique (COP27).
Changer le modèle de développement
M. Choucri a souligné la nécessité de faire face aux effets négatifs du changement climatique qui menace la vie des hommes, ajoutant qu’il faut changer le modèle de développement dans le domaine de l’industrie, qui n’est plus viable, car cela entraînera des conséquences fâcheuses. M. Choucri a remercié le Royaume uni qui avait présidé la COP26 pour ses efforts dans le renforcement et le soutien à l’action climatique mondiale. L’Égypte n’épargnera aucun effort pour faire réussir le sommet sur le climat COP27, et nous travaillerons pour assurer les meilleures conditions permettant à tous les participants de toutes les parties gouvernementales et non gouvernementales de contribuer au succès de cet événement important et de veiller à ce qu’il débouche sur les résultats auxquels nous aspirons tous, a-t-il dit. Notre conférence, qui commence aujourd’hui, est la vingt-septième d’un processus que nous avons entamé ensemble il y a environ 30 ans, soit depuis la signature de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a poursuivi le chef de la diplomatie égyptienne.
Renforcer l’action collective multilatérale
L’Egypte est déterminée à poursuivre ce processus depuis Charm El-Cheikh afin que la conférence soit un tournant sur une longue voie, a-t-il noté, appelant à passer sérieusement à l’étape de la mise en œuvre et à renforcer l’action collective multilatérale. Malgré tous les vœux et tous les efforts déployés, les études pratiques confirment que nous sommes toujours confrontés à des écarts qui se creusent de manière alarmante, qu’il s’agisse de l’objectif de l’accord de Paris, de l’adaptation aux effets négatifs du changement climatique ou du financement nécessaire à assurer pour permettre aux pays en développement de faire cet effort, a souligné M. Choucri.