Après trois années de la Niña dans le Pacifique oriental tropical, le phénomène climatique El Niño devrait survenir en fin d’année, explique MeteoNews. Il fait craindre, selon les zones, des épisodes de sécheresse ou d’excès d’eau qui risquent d’entamer la production agricole de plusieurs pays de l’hémisphère sud.
Ce phénomène consiste en un « réchauffement inhabituel de la température de surface de la mer dans le Pacifique oriental tropical », le long des côtes de l’Amérique du Sud, et un affaiblissement ou une disparition des alizés. Il survient plus précisément quand « la température de surface de l’eau dans une certaine zone du Pacifique est supérieure de plus de 0,5 °C à la moyenne climatique.
Le retour d’El Niño se précise en fin d’année, synonyme d’épisodes accrus de sécheresse et d’inondations dans l’hémisphère sud. La probabilité qu’El Niño survienne au deuxième semestre 2023 est supérieure à 80 %. Après trois ans de La Niña et une phase neutre, la probabilité de voir apparaître El Niño, notamment en fin d’année, dépasse les 80 % de chances, poursuit le communiqué.
Le phénomène a été ainsi nommé aux XIXe siècle en référence à Jésus (« el niño » signifie « le petit garçon » en espagnol), « par des marins péruviens qui avaient constaté un courant chaud à la période de Noël ».
Il alterne « tous les deux à sept ans » avec La Niña, qui a au contraire tendance à faire baisser la température des océans, précise le site terre-net.fr. « Le retour d’El Niño va affecter le climat mondial dans son ensemble et risque d’alimenter un nouveau pic des températures mondiales ».