Le deuxième tour de scrutin pour l’élection du nouveau président italien n’a pas permis de désigner un vainqueur mardi, prolongeant l’incertitude quant à l’avenir du Premier ministre Mario Draghi et de son gouvernement, rapporte l’AFP. Plus de la moitié des quelque 1.000 députés, sénateurs et représentants régionaux concernés ont voté blanc pour le deuxième jour, reflet de l’absence de consensus sur un candidat entre les principaux partis. Un troisième tour de scrutin avait lieu hier matin, mais aucune avancée n’était attendue avant ce jeudi.
À partir du quatrième tour, le seuil d’élection passe de la majorité des deux tiers à la majorité absolue. Le président de la République a un rôle surtout protocolaire en Italie, mais cette année l’enjeu est de taille : si Mario Draghi était élu, il pourrait abandonner la tête du gouvernement. Un tel choix pourrait provoquer des élections anticipées, voire faire dérailler les réformes nécessaires à l’obtention des milliards d’euros du fonds de relance européen promis à l’Italie.