Le monde n’est pas prêt à faire face aux incendies exceptionnels comme ceux ayant ravagé l’Australie en 2019-2020, des épisodes extrêmes alimentés par le réchauffement climatique dont le nombre devrait augmenter d’ici la fin du siècle, met en garde l’ONU, selon l’AFP. De l’Australie à la Californie, et jusqu’en Arctique, les images de feux spectaculaires dévorant forêts et habitations ont fait la Une des médias ces dernières années. Et ce n’est qu’un début, prévient le rapport de l’ONU-Environnement et du cen- tre GRID-Arendal publié hier mercredi. Les incendies, naturels, accidentels ou provoqués, ne sont pas directement causés par le réchauffement de la planète, mais les épisodes de plus en plus fréquents et in- tenses de sécheresses et de canicules créent des conditions particulièrement propices à leur développement. “Même en mettant en place les efforts les plus ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la planète subira une hausse dramatique de la fréquence des conditions favorisant les incendies extrêmes”, estime le rapport.