Quand l’évocation de l’Algérie vient à n’importe quelle occasion, elle met immédiatement en lumière l’âge d’or des fortes relations fraternelles qui nous unissaient à ce pays arabe frère. Ces relations tirent leur élan du soutien illimité de l’Égypte à la Révolution algérienne contre l’occupation française dans les années 1960. Cela s’est produit sous le règne du défunt dirigeant Gamal Abdel Nasser et de Ahmed Ben Bella, le héros de la bataille de libération algérienne. Il s’agit de cette position nationaliste égyptienne, en plus du soutien aux mouvements de libération contre l’occupation des puissances coloniales, l’Angleterre et la France à cette époque et contre l’agresseur israélien, à mener leur agression tripartite.
Ces relations ont continué à maintenir leur force après l’indépendance pendant de nombreuses années jusqu’à ce qu’elles soient exposées – pour des raisons que j’ignore – au phénomène de recul. Le rétablissement de ces relations a été au centre des discussions qui ont eu lieu entre le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri, et son homologue algérien Ramtane Lamamra, arrivé en Égypte pour une importante visite. Les deux pays communiquent à propos de la stratégie politique de l’Etat à partir de la Révolution du 30 Juin. Cet objectif est représenté par le souci du Président Abdel Fattah Al-Sissi de veiller à ce que les relations avec tous les pays arabes soient au top de sorte à réaliser l’intérêt national et panarabe. Dans ce contexte, la rencontre du Président avec le ministre algérien des Affaires étrangères est extrêmement importante, après avoir reçu le message du Président algérien, sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays dans tous les domaines. Les pourparlers ont abouti à un consensus et à une action commune en ce qui concerne le soutien au retour de la sécurité et de la stabilité de l’État libyen et la nécessité de tenir les élections présidentielles et législatives reportées.
Les pourparlers ont également porté sur le soutien et l’assistance aux efforts du Président tunisien Kaïs Saïed pour faire face aux défis liés à la stabilité et la prospérité de la Tunisie.