Au fil des années, et surtout récemment, on parle trop du changement climatique et de ses effets négatifs sur tous les domaines et activités humaines, en raison des températures extrêmes.
Lorsque le terme a été lié au sport, cela a amené beaucoup à s’interroger sur la nature du rapport entre les phénomènes météorologiques et les activités sportives, qu’elles soient individuelles ou collectives, telles que les jeux de plage, la course à pied, la natation, les marathons et le football.
Le sport représente une passion pour la plupart des gens, et beaucoup y voient une forte influence sur les tendances des sociétés et des pays, du point de vue qu’il est une source majeure de revenus pour certaines économies, et une puissance capable de changer les politiques. Le sport a aussi un impact social et est lié aux valeurs.
Mais compte tenu du sujet du climat, il y a une question importante qui se pose sur la possibilité de nous voir un jour contraints de changer radicalement nos habitudes sportives, ou de renoncer à certains types d’exercices, ce qui s’est déjà produit dans l’un des sports les plus populaires : le football.
La hausse de la température de la Terre a réduit les périodes d’entraînement pendant la journée. Sur le plan local, les responsables de l’Autorité du stade du Caire ont appelé la Fédération de football à mettre fin aux matchs dans les stades à 10h du soir, conformément aux décisions du gouvernement concernant la rationalisation de la consommation de l’énergie. On reconnaît de plus en plus la relation qui existe entre le sport et le changement climatique. Bien que l’influence des organisations d’événements sportifs sur le climat soit complexe et difficile à mesurer, il est largement reconnu que les pratiques non-durables au niveau du sport, ont le plus contribué au changement climatique.
Selon le rapport de “Rapid Transition Alliance”, le secteur mondial du sport contribue à un niveau d’émissions comparable à celui d’un pays de taille moyenne, et l’empreinte carbone des sites sportifs et de leurs chaînes d’approvisionnement en équipements, joue un rôle important dans l’influence sur le climat mondial.
Par exemple, on estime que les Jeux olympiques de Rio 2016 ont émis 3,6 millions de tonnes de dioxyde de carbone, et la Coupe du monde 2018 en Russie a émis 2,16 millions de tonnes. Toutefois, ces évaluations sont considérées avec encore plus d’inquiétude car elles sous-estiment souvent la véritable empreinte carbone du sport. Ces exemples n’incluent pas l’impact de la construction de nouveaux stades, l’eau et l’énergie utilisées pour servir ces événements, ni la nourriture, le plastique ou les autres déchets.
Le secteur du sport est périodiquement affecté par les conséquences des températures élevées, de sorte que les fortes pluies, l’élévation du niveaude la mer et l’augmentation des phénomènes météorologiques entraînent des conséquences dévastatrices pour le secteur. Selon une étude récente, il est possible que près de la moitié des villes hôtes des précédents Jeux olympiques d’hiver ne pourront pas sponsoriser les Jeux d’hiver d’ici 2050, en raison du manque de glace dans le monde.
Le sport est l’un des contributeurs aussi bien que des victimes du réchauffement climatique. Il occupe une place unique qui lui permet de faire partie de la solution, d’abord à cause de sa large plateforme sociale, ce qui est en fait un outil stratégique influençant les attitudes des gens, puis en étendant sa propagation à presque toutes les zones géographiques et les milieux sociaux.
Le sport peut également jouer un rôle important dans l’éducation et la sensibilisation au réchauffement climatique et aux problèmes écologiques, y compris la promotion d’un mode de vie sain et durable.
Une étude a révélé que les fans acceptent les initiatives environnementales et participent aux efforts visant à réduire les impacts écologiques, non seulement lorsqu’ils assistent à des événements sportifs, mais dans leurs comportements quotidiens et leurs communautés locales.