Au milieu des champs de tomates et de citrouilles trônent d’imposants panneaux photovoltaïques installés par les agriculteurs dans le nord-ouest de la Syrie.
Les panneaux en silicium sont visibles partout dans cette province: sur les toits terrasses des grandes villes et même près des tentes de fortune dans les camps de déplacés informels.
Synonyme d’énergie propre, c’est surtout un moyen efficace et relativement peu cher de s’alimenter en électricité, à la campagne, dans les maisons, voire dans des hôpitaux.
Comme ailleurs en Syrie, la guerre qui a débuté en 2011 n’a pas épargné le réseau électrique d’Idleb. En raison des pénuries, le carburant coûte de plus en plus cher.
Dans toute la Syrie, “depuis que les affrontements armés ont diminué et que la plupart du pays est plus stable, la production d’énergie solaire a augmenté”, confirme le bureau pour la Syrie du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).