Artistes, chanteurs, musiciens, religieux, critiques, écrivains, historiens, linguistes, scientifiques ou footballeurs… les Egyptiens excellent dans tous les domaines. Ainsi occupent-ils une place de choix dans la presse mondiale qui ne cesse de les présenter à ses lecteurs. Journaux, magazines ou sites électroniques, les Egyptiens figurent partout comme des modèles à suivre. Le Progrès Egyptien met en spot quelques-uns de ces articles.
Ahmed Zewail
Le Prix Nobel de chimie 1999 est né à Damahour, ” cité d’Horus “, le 26 février 1946. Il a révélé les stades transitoires des réactions chimiques par spectroscopie ultrarapide de l’ordre des femtosecondes.
Il a commencé ses études à l’Université d’Alexandrie en 1966, qu’il a poursuivies à l’Université de Pennsylvanie en 1974. Il a été le troisième Egyptien à recevoir, en 1999, un Prix Nobel, celui de chimie, après Anouar Al-Sadate en 1978 (Prix Nobel de la paix) et Naguib Mahfouz en 1988 (Prix Nobel de littérature). Le scientifique est mort en 2016 aux États-Unis à l’âge de à 70 ans.
Naguib Mahfouz
Le romancier égyptien Naguib Mahfouz dans son café préféré du Caire, le 14 octobre 1988, jour de l’annonce de l’attribution du Prix Nobel de littérature. Il est décédé le 30 août 2006 à l’âge de 94 ans, après une longue maladie. Le Caire abrite désormais un nouveau musée en son honneur, inauguré en juillet 2019 par le ministère de la Culture. Ses affaires personnelles, dont son bureau en acajou, ses récompenses et même son dernier paquet de cigarettes, sont exposées dans une maison ottomane restaurée datant de 1774, située dans la partie ancienne du Caire. (MIKE NELSON / AFP)
Boutros Boutros-Ghali
Né en 1922, il était le petit-fils de Boutros Ghali Pacha, notable copte, plusieurs fois ministre du roi et assassiné en 1910. Professeur de droit international, Boutros-Ghali fonda une publication économique El-Ahram El-Iqtisadi, et devint ministre d’Etat aux Affaires étrangères de 1977 à 1991, où il se distinguera comme principal artisan de la paix entre Israël et l’Egypte. De 1992 à 1996, il est nommé Secrétaire général des Nations Unies. Il accède fin 1997 au poste de Secrétaire général de la Francophonie, poste qu’il occupera jusqu’en 2002. Il fut président de la Commission nationale égyptienne des droits de l’Homme. Boutros Boutros-Ghali a rédigé un premier tome de ses mémoires, Le Chemin de Jérusalem, paru en 1997 aux éditions Fayard. Cet ouvrage, prix Méditerranée Etranger 1998, relate, notamment, les négociations qui allaient aboutir aux accords de Camp David entre l’Egypte et Israël. Il décède le 16 février 2016, à l’âge de 94 ans.
Chenouda III
Chénouda III est né en 1923. Le Pape des coptes porte le titre officiel de patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique. Il a rencontré Paul VI dans les années 1970. Licencié de l’Université du Caire et du séminaire Copte d’Egypte, il fut ordonné en 1954 au monastère de Deir Al-Sourian, dans le Wadi Natroun, avant d’être sacré évêque puis élu Pape, à 48 ans.
Il a toujours encouragé la solidarité entre coptes et musulmans. Ainsi menace-t-il d’excommunication tout Egyptien chrétien qui se rendrait à Jérusalem tant que les musulmans n’auront pas repris possession de leurs Lieux saints. Il meurt en mars 2012.
Le 4 novembre 2012, Tawadros II, désigné par le collège électoral de l’Eglise copte orthodoxe, lui succède.
Oum Kalthoum
Une place de choix est évidemment réservée à Oum Kalthoum, la “Quatrième Pyramide”, la voix la plus célèbre du monde arabe. Ce n’est pas seulement un joyau égyptien. Quand elle meurt en 1975, une marée humaine au Caire porte son cercueil mais on la pleure de Bagdad à Casablanca. Du temps de ses récitals chaque premier jeudi du mois à la Radio du Caire, c’est tout le monde arabe qui s’arrête pour l’écouter.
“L’Astre de l’Orient”, autre surnom, a “cette folie, cette liberté, cette force de caractère et ce tempérament qui ont mis quasiment tout le monde arabe à ses pieds”, décrit dans l’émission télé “Entrée libre” le trompettiste Ibrahim Maalouf, qui lui dédie un album, “Kalthoum”.
Dalida
Iolanda Gigliotti, dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire (Égypte) et morte le 3 mai 1987 à Paris 18e (France), est une chanteuse et actrice italienne naturalisée française. Issue d’une famille italienne installée en Égypte, elle est élue Miss Égypte 1954 et tourne plusieurs films au Caire. Résidant en France à partir de 1954, elle connaît son premier succès de chanteuse avec le titre Bambino en 1956. Se façonnant un répertoire regroupant plus de sept cents chansons interprétées en plusieurs langues, elle devient une grande figure de la chanson française et bénéficie d’une popularité dépassant la scène francophone. Souffrant d’une dépression — en raison notamment d’une succession de drames personnels —, elle se suicide quelques mois après avoir été l’actrice principale du film dramatique égyptien Le Sixième Jour. Sa vie privée et sa mort font d’elle une icône au destin tragique.
Mohamed Salah
Mohamed Salah Ghaly, parfois surnommé Mo Salah, né le 15 juin 1992 à Basyoun (dans le gouvernorat de Gharbiya en Égypte), est un footballeur international égyptien qui évolue au poste d’ailier droit au Liverpool FC. Il est considéré actuellement comme l’un des meilleurs joueurs du monde et probablement comme le meilleur footballeur égyptien de l’histoire.
Il remporte la Ligue des champions en 2019 en ouvrant le score dès la 2e minute de jeu lors de la finale.
Membre de l’équipe nationale égyptienne depuis 2011, il a remporté une médaille de bronze en Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans. Il a également participé à la Coupe du monde des moins de 20 ans 2011, aux Jeux olympiques 2012, à la Coupe d’Afrique des Nations en 2017 durant laquelle il a atteint la finale ainsi qu’à la Coupe du monde 2018 en Russie.