Le conservateur grec Kyriakos Mitsotakis a entamé hier lundi son deuxième mandat de Premier ministre avec la promesse d’accélérer les réformes en Grèce, au lendemain de la victoire à la majorité absolue décrochée par la droite lors des élections législatives.
Le dirigeant de Nouvelle-Démocratie (ND), qui a dû abandonner son fauteuil de Premier ministre durant quelques semaines, doit prêter serment en milieu de journée pour un deuxième mandat de quatre ans avant de constituer son nouveau gouvernement.
Dimanche, son parti s’est adjugé 40,55% des suffrages à l’issue du second scrutin en cinq semaines. Il décroche ainsi la majorité absolue au Parlement, soit 158 sièges sur 300.
La droite réalise un meilleur score qu’il y a quatre ans quand elle avait accédé au pouvoir avec 39,85% des suffrages, et l’une de ses meilleures performances depuis le rétablissement de la démocratie en 1974.
Devant ses troupes en liesse à Athènes dimanche soir, le dirigeant de 55 ans a assuré disposer d’un “mandat fort” qui lui permettra d’accélérer “les grands changements” dont a besoin la Grèce.