En plein essor, les travaux de la mise en place des projets de la Cité des Vaccins et des Biotechnologies, se poursuivent en coopération avec la société « BIL Moyen-Orient et Afrique » pour la fabrication et la production de pansements médicaux modernes. Les deux projets se situent à la périphérie de la ville d’Ismaïlia sur une superficie de 37 acres. Ils sont mis en œuvre par l’intermédiaire de l’Autorité nationale des projets de service, en coopération principalement avec des entreprises du secteur privé, et ainsi que de multiples partenariats mondiaux.
Par: Alia Abou El-Ezz
La Cité des vaccins et de la biotechnologie et le projet de la société de production de bandages médicaux modernes font partie des projets biologiques stratégiques nationaux. Ils sont considérés comme étant une sécurité sanitaire nationale pour le citoyen égyptien, car les deux projets visent à localiser l’industrie des vaccins en Égypte et à transférer la technologie la plus moderne appliquée à l’échelle mondiale.
Le plan de la mise en œuvre des deux projets comprend la création d’une sorte de jumelage avec les universités égyptiennes les plus renommées, ainsi que la sélection des meilleurs éléments parmi les étudiants universitaires et les instituts de recherche scientifique, pour travailler sur les deux projets après leur fonctionnement.
L’Etat vise à transformer cette entité médicale en une ville intelligente qui adopte toutes les méthodes de transformation numérique, suivi récemment par l’État.
Et en vue de la transformer en une ville verte, des systèmes d’énergie solaire modernes y seront mis en place dans les différentes parties, dans le cadre des initiatives nationales des projets verts.
De même la gestion de la ville médicale dépendra essentiellement de la rapidité de la prise des décisions.
L’installation de la Cité des Vaccins est procédée en coopération avec un groupe de scientifiques et de spécialistes des États-Unis, d’Europe et d’autres pays, en vue de produire des vaccins très efficaces luttant contre des maladies infectieuses qui affectent les animaux et les oiseaux. La Cité servira également à lutter contre ces maladies en Égypte et dans 20 autres pays au monde.
Le projet de bandages médicaux représente une valeur ajoutée permettant de satisfaire ces bandages sur le marché égyptien ainsi que sur les autres marchés nord-africains.
Le projet de la Cité des vaccins et des biotechnologies, a récemment obtenu l’approbation de la licence dorée, parmi 8 autres projets, lors de la réunion du Comité suprême, présidée par le Premier ministre, le Dr Mostafa Madbouli.
Ce comité est chargé d’examiner les candidatures des investisseurs qui voulaient obtenir la « licence dorée ».
L’approbation est un feu vert à la création d’une cité pour la fabrication, l’emballage et la couverture des vaccins, les sérums humains et vétérinaires de toutes sortes, ainsi que pour les préparations biologiques, diagnostics, biotechnologies et leurs accessoires.
Il est à noter que des procédures seront prises quant à l’obtention d’une licence dorée de la société «PIL Middle East & Africa pour la fabrication de pansements médicaux modernes.
Dans ce contexte, le Dr Mostafa Madbouli a salué la mise en œuvre des projets de la Cité des Vaccins et de la Biotechnologie, et la société « BIL Moyen-Orient et Afrique » de fabrication et de production de pansements médicaux modernes à Ismaïlia, à travers l’Autorité National des Projets de Service.
« La Cité médicale s’inscrit dans le cadre des projets nationaux dans le domaine de la santé publique pour les citoyens et de la localisation de l’industrie des vaccins humains et vétérinaires en Égypte pour assurer le présent et l’avenir », a confirmé le Premier ministre.
Il a souligné que l’Autorité des Services Nationaux travaille, grâce à la coopération avec le secteur privé et le partenaire mondial, au transfert des dernières technologies appliquées à l’échelle mondiale dans ce domaine, en plus de la grande importance de la fabrication de vaccins vétérinaires.
« Cela renforce nos capacités locales à fortifier notre bétail et à exporter la production vers les marchés étrangers, ce qui contribue à fournir des devises au pays pour soutenir l’économie égyptienne », résume Madbouli.
Le projet se compose de 17 bâtiments pour la gestion, les laboratoires, les incubateurs et les installations de service.
Le coût d’investissement du projet est d’environ 3,8 milliards de livres, et offrira des opportunités d’emploi pour 325 employés.