La ministre de la Coopération internationale, Rania El-Machat, a examiné mercredi avec la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso, les mesures adoptées de concert avec la Banque et les partenaires au développement jusqu’à présent pour renforcer l’appui technique, afin d’avancer dans la mise en œuvre des projets inclus dans l’axe de l’énergie du programme “NWFE”, selon la Mena. Dans ce volet, l’État vise à réduire les émissions de carbone, en mettant en place des projets d’énergie renouvelable d’une capacité de 10 gigawatts, et à fermer plusieurs stations qui fonctionnent avec des combustibles conventionnels. Lors de sa participation aux assemblées annuelles de la BERD tenues à Samarcande, en Ouzbékistan, la ministre de la Coopération internationale a discuté des mécanismes de coopération avec la banque pour soutenir le secteur privé à la lumière des orientations de l’État et du document de politique d’actionnariat de l’État, compte tenu du rôle qu’elle joue dans l’encouragement de la participation du secteur privé au développement à travers les fonds dont 75% sont détenus par le secteur privé. Elle a noté que l’Egypte avait de nombreuses expériences de développement qui peuvent être transférées aux pays du sud à travers la coopération avec les partenaires au développement. Pour sa part, la présidente de la BERD, Odile Renaud-Basso, a salué le rôle du ministère de la Coopération internationale dans le soutien aux efforts de coopération au développement, et la vision de l’État égyptien de stimuler le secteur privé à travers des partenariats internationaux. Le Caire entretient de fortes relations de coopération au développement avec la BERD, étant donné qu’elle est l’un de ses membres fondateurs et est devenue un pays d’opérations à part entière de la banque depuis 2012, ce qui a renforcé les opérations et les investissements de celle-ci en Egypte dans les secteurs privé et public, lesquels dépassent les 10 milliards d’euros dans 160 projets, environ 75% de ces investissements ont été orientés vers le secteur privé.