Indissociables des préoccupations de la société, les caricaturistes accor-dent un grand intérêt à tout ce qui se passe autour.
Le recours de l’Egypte au Conseil de sécurité de l’ONU pour le dossier du Grand Barrage éthiopien de la Renaissance (GERD) a capté l’attention de toutes ces grandes plumes colorées d’Egypte.
Les caricaturistes se sont exprimés chacun selon sa vision et sa sauce pour révéler un attachement hors pair à l’unique artère de vie dont disposent les Egyptiens.
Sans le Nil, que deviendrait l’Egypte ? En tout cas, le caricaturiste Ahmed Kaoud n’a pas posé la question, il a immédiatement proposé la réponse à toute interrogation.
Sa réponse est très simple : le Nil connaîtra toujours son chemin vers l’Egypte. D’où, il a dessiné une belle caricature qui est sous forme de carte d’Egypte sur sa page Facebook.
Puis, il a ajouté que le Nil prend la forme d’un « V » sur le sol d’Egypte, rappelant que la lettre « V » n’est que le symbole de la victoire.
Pour lui, il s’agit d’un mes-sage sous-jacent d’après lequel le Nil connaîtra toujours son chemin en direction de l’Egypte et que notre cause finira par triompher vu son équité.
Quant au caricaturiste Amr Sélim du journal Al-Masry Al-Youm, il s’est inspiré de l’Astre de l’Orient Oum Khalthoum qui avait une chanson très célèbre où elle disait : « La patience a ses limites ». Il a repris le même message en s’adressant à l’Ethiopie pour rappeler à quel degré l’Egypte est un pays pacifique qui respecte ses voisins.
Sélim a surtout mis l’accent de manière implicite sur les efforts déployés par le ministre des Affaires étrangères, M. Sameh Choucri dans les négociations et ses concertations avec l’Ethiopie qui fait fi du droit international, des accords déjà signés ainsi que des droits des peuples à la vie.
Face à la souplesse égyptienne, l’Ethiopie oppose intransigeance, arrogance et politique du fait accompli.