Les conséquences de la pandémie (Covid-19) et les tensions géopolitiques ont entraîné une hausse des coûts de la vie suite à l’augmentation des prix des biens et des services à l’ombre d’une vague inflationniste extrêmement difficile, en raison du déséquilibre croissant entre l’offre et la demande, de la perturbation des chaînes d’approvisionnement, de la baisse significative de la valeur des monnaies locales et de la faible capacité à combler les déficits de financement, en sus de la forte hausse des taux d’intérêt, à cause des fluctuations des marchés financiers mondiaux, a dit Mohamed Maït, ministre des Finances, rapporte la MENA.
Nous attendons avec impatience une vision réaliste et analytique de la part des institutions financières internationales et des banques multilatérales pour les économies émergentes et les indicateurs de performance financière et économique, d’une manière plus consciente et compréhensible des mutations économiques mondiales exceptionnelles, ainsi que des besoins de développement des pays en développement, déjà en proie des défis complexes, a-t-il indiqué.
Le ministre s’exprimait lors d’une table ronde avec des représentants du Fonds monétaire international (FMI) en marge de sa participation aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale (BM) dans la ville marocaine de Marrakech.
Le coût du financement sur les marchés internationaux a fortement augmenté, et les institutions financières internationales doivent agir rapidement pour injecter suffisamment de fonds sur les marchés émergents en vue de réduire l’état d’incertitude et restaurer la confiance des investisseurs, en adoptant un certain nombre d’instruments financiers alternatifs plus appropriés et capables à s’adapter aux conjonctures actuelles et à répondre aux chocs internes et externes dans les économies en développement, selon Maït.