La ministre de l’Environnement, Dr Yasmine Fouad, a présidé le dialogue ministériel de haut niveau sur le financement climatique dans le cadre de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) tenue à Glasgow. Le premier dialogue ministériel a abordé les questions de financement climatique à travers trois axes principaux : l’amélioration de la prévisibilité du financement climatique, l’amélioration de l’efficacité de l’adaptation et des futures tendances financières dans la mobilisation du financement climatique.
La ministre a également pris part au dialogue des contributeurs au Fonds d’adaptation au changement climatique. Etaient également présents l’envoyé présidentiel des Etats-Unis pour le climat, John Kerry, et la ministre britannique du Commerce et de l’Energie, Anne-Marie, ainsi que nombre de ministres de l’Environnement d’autres pays . La ministre a souligné un besoin urgent de financer l’adaptation au changement climatique plus que jamais, vu l’augmentation des coûts d’adaptation estimés par les pays en développement cinq à dix fois plus élevés que les financements publics attribués à ce jour. Dr Yasmine Fouad a signalé que le fossé de financement est destiné à se creuser à l’avenir, selon le récent rapport publié par les Nations Unies.
Dans son allocution prononcée en ce sens, la ministre a fait état de l’importance accrue du rôle joué par le Fonds d’adaptation plus que jamais, dans le financement de l’adaptation assuré aux pays et la contribution pour plus d’une décennie à soutenir près de 119 pays. Ce qui a contribué à accroître la résilience à long terme de plusieurs manières aptes à faire face aux menaces du changement climatique et aux risques sanitaires, environnementaux et économiques, en plus des risques posés par la pandémie du coronavirus.