L’Egypte a connu un progrès remarquable dans le dernier indice mondial des connaissances pour les trois dernières années, selon un communiqué de presse publié par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Selon l’indice, l’Égypte occupe la première place dans l’enseignement supérieur en Afrique et se classe au 35e rang mondial sur 154 pays dans le secteur de l’enseignement supérieur, bondissant ainsi de 19 places dans l’indice des connaissances générales par rapport à l’année dernière. Quant au secteur de la recherche, du développement et de l’innovation, l’Égypte se classe 58e sur 154 pays.
L’indice mondial des connaissances a publié son rapport pour l’année 2021, lundi dernier à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, le rapport a montré que l’Égypte s’est hissée à la 35e place sur 154 pays en 2021, contre la 42e place sur 138 pays en 2020, la 49e sur 136 pays en 2019, la 59e sur 134 pays en 2018, et la 54e sur 131 pays en 2017, dans le même indice. Dans le domaine de la recherche, du développement et de l’innovation, le rapport ajoute que l’Égypte occupe le 58e rang sur 154 pays en 2021, contre le 74e sur 138 pays en 2020, le 83e sur 136 pays en 2019, le 108e sur 134 pays en 2018, et le 101e sur 131 pays en 2017, selon le même indice. Une feuille de route pour le développement Dr Khaled Abdel Ghaffar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré que les progrès de l’Égypte dans l’indice mondial des connaissances reflètent les nombreuses caractéristiques du développement observées par le secteur de l’enseignement supérieur en Égypte à tous les niveaux, avec le plein soutien des dirigeants politiques et de toutes les institutions. Et de noter qu’il reflète également l’évolution remarquable des secteurs de l’indice mondial des connaissances, notamment dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du développement et de l’innovation, au cours des trois dernières années.
Il a aussi souligné que la politique de développement se poursuivra à l’avenir dans tous les secteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, conformément aux objectifs de développement durable de l’État (Égypte Vision 2030). De son côté, Dr Mohammed Al-Tayeb, vice-ministre chargé des affaires techniques et de la planification stratégique, a en sa qualité de représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lancé le rapport de l’indice mondial des connaissances à Dubaï en expliquant que l’indice est une feuille de route pour le développement durable des sociétés, d’autant plus qu’il aide les pays à mettre en place des stratégies de réflexion proactives pour soutenir et améliorer la connaissance en tant qu’élément clé dans la construction d’une économie de la connaissance plus forte tout en assurant le développement durable, notant qu’il vise à mesurer la connaissance en tant que concept global étroitement lié aux diverses dimensions de la vie humaine contemporaine dans le contexte d’une approche conceptuelle et méthodologique cohérente. Rôle stratégique de la connaissance L’indice est le produit d’une initiative conjointe entre le Programme des Nations Unies pour le Développement la Fondation Mohammed ben Rashid Al-Maktoum pour la connaissance, qui a été déclarée au Sommet de la Connaissance en 2016, soulignant le rôle stratégique de la connaissance et l’importance de fournir des outils méthodologiques pour sa mesure et sa bonne gestion. Et qu’elle comprend 7 indices sectoriels couvrant l’enseignement préuniversitaire, l’enseignement technique et la formation professionnelle, l’enseignement supérieur, la recherche, le développement et l’innovation, les technologies de l’information et de la communication et l’économie, en plus des environnements favorables.
Dr Adel Abdel Ghaffar a expliqué que le fait que l’Égypte se soit hissée à la 35e place mondiale au niveau de l’enseignement supérieur est dû à la politique de développement global qu’a connu ce secteur avec le plein soutien de l’État au cours de la dernière période, et reflète les efforts déployés par l’Etat pour encourager le ministère, les universités et les centres de recherche à publier dans des revues indexées au niveau international, car cela contribue positivement à progresser dans le classement international des universités et des centres. Il a souligné que l’intérêt pour la recherche scientifique est l’une des priorités de l’État afin de faire face à divers défis, rappelant que le ministère s’est intéressé dans la dernière période, à l’appui technique à toutes les universités et institutions académiques, et à un soutien financier aux chercheurs, ce qui a contribué positivement à la hausse dans le classement des universités. Il a également indiqué que le ministère soutient la transformation numérique des universités à la lumière de la tendance actuelle de l’État à numériser tous les services, afin de bénéficier des données de l’ère numérique et suivre le rythme des formidables avancées technologiques dans divers pays du monde, alors que le ministère cherche à renforcer les infrastructures, à s’appuyer sur l’informatique dans les universités pour créer un campus intelligent, en plus de l’automatisation des examens électroniques et des hôpitaux universitaires, et l’expansion de la mise en place de l’enseignement électronique, qui s’appuie sur l’enseignement à distance et qui a prouvé son efficacité pendant la pandémie de Corona.